Djoko, plus de peur que de mal - Djoko, más miedo que daño

Dans l’incapacité de battre Novak Djokovic depuis 2008, Gilles Simon n’a pas fait de miracle ce vendredi à Wimbledon. Le Français a logiquement subi la loi d’un Serbe qui s’est pourtant fait peur dans le troisième acte. Touché à l’épaule gauche après une chute, le n°2 mondial ne s’en est pas moins imposé en costaud 6-4, 6-2, 6-4.

Gilles Simon voulait savoir. Après avoir longtemps soutenu la comparaison avec lesRafael Nadal, Roger Federer et Andy Murray dernièrement, le Niçois qui n’avait plus affronté Novak Djokovic depuis 2010 attendait son duel avec le Serbe pour s’étalonner, se jauger face à l’un des grands bonhommes du circuit. 2h12 d’échanges plus tard, le n°5 français a pu mesurer la marge qui le sépare du n°2 mondial. Même s’il n’a pas à avoir de regrets sur ce troisième tour à Wimbledon.

Dans le premier acte, Simon a su inquiéter son vis-à-vis, effaçant avec autorité son premier break concédé avant de céder la première manche après trois gros quarts d’heure de lutte (6-4). Même scénario dans le deuxième set même si Djokovic, cette fois, ne relâche pas la pression. En trois jeux rapidement expédiés, "Nole" empoche la deuxième manche 6-2 et se dirige vers une victoire tranquille. C’est sans compter toutefois avec la force de caractère de l’Azuréen, qui parvient à prendre le service de son adversaire dès l’entame du troisième set.