samedi 28 juin 2014

Simon: "C’est un chewing-gum" - Simon: "Se trata de una goma de mascar"

Impressionné par Novak Djokovic, Gilles Simon n’a rien pu faire pour éviter la défaite ce vendredi au 3e tour à Wimbledon. Battu en trois sets (6-4, 6-2, 6-4), le Français a souligné les capacités physiques hors normes du Serbe.

Gilles Simon voulait voir et il a vu. Novak Djokovic était bien trop fort pour lui ce vendredi au 3e tour à Wimbledon. Vainqueur en trois manches (6-4, 6-2, 6-4), le n°2 mondial n’a jamais ouvert la moindre brèche pour le Français. "Djokovic a été meilleur dans tous les secteurs du jeu, il a contrôlé le match à sa guise. Gilles n’avait pas trop de solution sur ce match. En cadence, on ne peut pas le prendre. Sa seule solution, c’était peut-être d’appliquer son plan de jeu encore mieux, mais ce n’était pas possible", a analysé après coup Eric Winogradsky, le responsable du haut niveau masculin à la FFT.

" Il arrive à faire des points dans n’importe quelle position, il te fait le grand écart, des glissades. Y a jamais un adducteur qui lâche. Gaël (Monfils), qui fait la même chose, il est plus souvent à l’hôpital quand même "

Gilles Simon
Le plan de jeu de Simon, c’était de trouver une ouverture dans l’échange en frappant fort long de ligne, en revers comme en coup droit. "Mais je n’ai pas réussi à laisser partir ce coup qui va vite et qui peut lui causer des problèmes, a reconnu le Français. A l’arrivée, c’est le genre de match qu’il voulait, parce qu’il aime jouer en cadence, il est plus solide, il est plus en confiance, il fait tout un peu mieux." Pour garder la balle dans le court et priver Simon de balles d’attaque, Djokovic a abusé plus que d’ordinaire de chips en revers. "S’il a peur d’une chose, c’est que je laisse partir ce coup-là. Donc il joue des balles basses, il contrôle et ça repart, a précisé Simon. C’est un enchaînement que je connais mais que je n’ai pas réussi à éviter. Le problème, c’est que les deux ou trois fois où je l’ai fait, je me suis crispé juste derrière."

"Djokovic sait qu’il ne peut pas prendre Gilles à la légère et il sait ce qu’il doit faire contre lui. Il varie bien, il casse le rythme avec des revers slicés, des amorties, a corroboré Winogradsky. Et surtout il a cette défense énorme côté gauche quand Gilles change de rythme et essaie de trouver de la profondeur." Résultat, Simon avait l’air davantage frustré que déçu après un match qu’il n’a jamais maîtrisé.

Même à terre et touché à l’épaule gauche après une chute, Djokovic n’est pas une bête blessée et se relève toujours. "Je me dis que c’est un chewing gum et qu’il y a aucune chance qu’il ait mal, a soufflé Simon, qui ne s’est pas laissé berner. Derrière je fais une vieille double en voulant servir sur son revers pour voir s’il avait mal. Et le point d’après on a fait 40 frappes, je me suis dit: "Bon, ça va" (Rires). Tu le vois dans tout son jeu, il arrive à faire des points dans n’importe quelle position, il te fait le grand écart, des glissades. Y a jamais un adducteur qui lâche. Gaël (Monfils), qui fait la même chose, il est plus souvent à l’hôpital quand même." Simon, lui, est en vacances désormais.


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