samedi 28 juin 2014

La vengeance de Nadal - Venganza Nadal

Battu par Lukas Rosol en 2012 au même stade, Rafael Nadal a cette fois sorti le Tchèque au deuxième tour de Wimbledon jeudi (4-6, 7-6, 6-4, 6-4). Mené en début de rencontre, le Majorquin a su serrer le jeu pour continuer son aventure londonienne.

"Je ne vais pas le cacher, ça reste à l’esprit." Interrogé avant la rencontre sur ce malicieux tirage au sort qui lui proposait Lukas Rosol pour son deuxième tour à Wimbledon, Rafael Nadal n’avait pas oublié sa désillusion de 2012. A l’époque, le Tchèque avait sorti le Majorquin au même stade, envoyant plus rapidement que prévu dans une longue période de soins et de rééducation de ses genoux. "J’avais perdu contre lui parce que c’est un bon joueur, qui peut être très fort sur cette surface. Il est très agressif. Ce sera encore un match difficile", notait le numéro un mondial, qui s’est cette fois sorti du piège tendu par le numéro 52 à l’ATP.

Le début de rencontre n’est pourtant pas à son avantage, puisque l’Espagnol subit rapidement les grands coups de boutoir du géant tchèque, qui prend crânement sa chance, et break son adversaire à 4-5, pour conclure dans la foulée (4-6). Rosol continue alors sur sa lancée, et saoule le numéro un mondial en cherchant à abréger au maximum les points. Mais s’il prend le service du Majorquin à 4-2, ce dernier obtient le débreak dans la foulée (4-4), et conclut sur une double-faute de son adversaire au tie-break, après avoir écarté une balle de set (7-6). "C’était un moment important, note-t-il. Si j’avais été mené deux sets à zéro face à un serveur comme lui, ça aurait vraiment été compliqué."

Au final, le Taureau de Manacor s’est facilité la tâche, et a ensuite pu dérouler sur les deux sets suivants, face à un Rosol devenu trop impatient (6-4, puis 6-4). "Je pense que j’ai bien joué, même si je suis fatigué. Il y a beaucoup de tension depuis le début du tournoi, explique le numéro un mondial, écartant l’idée d’une quelconque revanche. Je ne joue pas pour me venger de qui que ce soit. Chaque match est différent. Mon but ici n’était pas de battre Rosol, mais de bien jouer, et d’aller le plus loin possible." Pour le coup, c’est peut-être bien parti, puisque depuis sa première finale en 2006, à chaque fois que Rafael Nadal a passé le deuxième tour de Wimbledon, il s’est retrouvé en finale.


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